17 août 1964
Ce qui me rapproche de lui :
Les passages de la fin du livre, plus concrets, sur l’immaturité, montrent
les aspects de l’idiotie auxquels peut mener la surenchère de l’indéfendable.
Elle s’y révèle dans sa pratique bien moins révolutionnaire que dans sa
théorie :
« l’immaturité est une décision, la marque et le résultat d’une option
politique et sexuelle, en l’occurrence anarchiste et pornographique ».
Ce qui donne concrètement une apologie de l’alcoolisme :
« l’ivrognerie n’est pas une expression anecdotique de l’immaturité
dans le champ de l’art. D’abord parce que l’alcoolisme relève d’un comportement
social et trivial ».
Ou de l’autosatisfaction :
« L’artiste moderne peut ne savoir rien faire et désirer le faire
savoir ».
Ou de la misère sexuelle :
« vite fait, plus ou moins bien fait, une décharge, un coup, quelque
chose qui se fait parce qu’on est là, et dont on jouit salement, ravi de
n’avoir pas eu à réfléchir, d’avoir fait l’économie de penser »…
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