"L'Union" du 17 juin 2012

"L'Union" du 17 juin 2012
Portraits de Maitre

vendredi 27 novembre 2015

Caryl Férey

Ce qui me rapproche de lui :

« Il y a une passion commune aux gens qui n'en ont pas : celle de se plaindre. »

"[...] les émotions fortes créent des liens."

« L'idée très humaine de conquête procède d'un désir d'unifier les corps et les esprits, préfigurant la mondialisation des échanges et l'abolition des frontières, saine initiative en soi, sauf que l'Homme, partout, n'a jamais pu encadrer son voisin : invasions, pillages, viols, assujettissements divers et contre tous, guerres à la pelle, religions au marteau, impérialismes sauce barbecue. »

« Pas de terrain d'entente.
Aucun devenir ensemble.
Autant courir après le désert. »

La solitude ne se partage pas, ou alors avec la mort. »




Sa dédicace :


jeudi 19 novembre 2015

Patrick de Carolis

19 novembre 1955

Ce qui me rapproche de lui :


Extraits :

"Il me semble que pour toi le plus grand des maux est la mort. Eh bien, sache que son vice principal est ce qui la précède, la peur ... Tu n'ignores pas qu'un jour ou l'autre tout être doit cesser de vivre. Pourtant, à l'approche de ce moment, on tremble, on geint, on se met à imaginer pouvoir vivre encore mille ans ! C'est absurde ! Ne plus être et n'avoir jamais été, n'est-ce-pas la même chose ? Nous ne devons rien espérer du destin qui est sourd à toute prière. La loi de fatalité règle toute existence sans retour. Voilà pourquoi nous devons apprendre à affronter le présent et l'avenir d'un regard sans crainte."

"Sénèque parle et dit durant son exil : "Je ne me suis jamais senti lié par la fortune, les honneurs, le succès. Le malheur épargne celui qui ne se laisse pas griser par la prospérité ou l'opulence. "

"Le dénuement n'est pas un mal si l'on a appris à se préserver de ces fléaux destructeurs que sont le luxe, la cupidité, et les extravagances qu'ils inspirent. " p 169

"Tout ce qu'éclaire le soleil levant ou le soleil couchant, tout ce qui baigne dans les eaux de l'océan, rien n'échappe au temps ... Et lorsque la mort met un terme à cette course rapide, il n'est plus aucun désir, aucune angoisse, aucune espérance, aucune crainte !"

"Personne ne te restituera tes années perdues, personne ne te rendra à toi-même sinon toi. Pour rentrer paisiblement au port, n'attends pas que toute ta vie ait essuyé la tempête ..."


Sa réponse :

 Autres anniversaires de naissance : Jodie Foster (1962), Stéphane Paoli (1948), Calvin Klein (1942)…

James Ensor nous a quitté le 19 novembre 1949.

mardi 27 octobre 2015

Michel Galabru

27 octobre 1922

Ce qui me rapproche de lui :

« Avant de traiter quelqu'un de con, il vaut mieux réfléchir: on l'est, peut-être, plus que lui. »

« Beaucoup d'amis meurent. Je n'ai pas le courage d'aller à leur enterrement. D'ailleurs, je suis sûr qu'ils ne viendront pas au mien ! »

« C'est curieux, cette habitude qu'ont les hommes de rentrer le ventre quand ils se pèsent. A moins que ce soit pour voir la balance ... »

« Ce que la vie m'a appris? Que ce soit à la banque, à la poste, au supermarché ou au péage, c'est toujours la file la plus courte qui avance le moins vite. »

Son actualité :

À Giverny, Michel Galabru donne le top départ du Festival avec « Le Cancre »



« Nous, les désordonnés, avons tellement de désordre que nous achetons des meubles de rangement pour tenter de nous offrir une bonne conscience, la conscience du rangement. Car le type qui est désordonné, je le maintiens, ne le fait pas exprès. Il est si impuissant face à son désordre que s'instaure pour lui cette bataille intérieure, cette lutte entre sa nature et l'ordre. Alors tentera - t -il d'acheter des tiroirs, des sacs, des sachets, des armoires, des solutions toutes préparées exprès pour lui. Et tout cela concourt en fait à agrandir le bordel, car ce n'est qu'un objet de plus qui s'installe à côté des autres. » (Extrait)
Sa dédicace :
Recherches associées :


Autres anniversaires de naissance : Roberto Benigni (1952), Jean-Pierre Cassel (1932), Gilles Vigneault (1928) …

Ils nous ont quittés un 27 octobre : Pierre Doris (2009), Ugo Tognazzi (1990)…

mercredi 23 septembre 2015

Steven Wilson

Ce qui me rapproche de lui :

« Je  pense que quiconque pense au don de la vie, pense également à la mort. La seule chose qui est vraiment unique à l’espèce humaine est que nous sommes conscients de notre mortalité. Quand tu es conscient de ta propre mortalité, je pense que cela affecte chaque chose que tu fais, car tu comprends que chacune de tes actions consiste en une course contre la montre. Le temps est constamment ton propre ennemi. Pourquoi sommes-nous stressés ? Parce que chaque décision que nous prenons joue contre la montre. Si nous ne sommes pas dans une relation durable, si nous détestons notre boulot, ces choses deviennent plus importantes à nos yeux car le temps s’égraine peu à peu. Je ne suis pas croyant, mais il y a mille et une façons de donner un sens à notre vie. Pour moi c’est bien sûr à travers la musique. Pour certains, ça sera à travers leur famille, le sport, leur travail. Chacun trouve le moyen d’alléger le fardeau que constitue notre mortalité. Pourquoi suis-je obsédé par la mort ?  Parce que tout le monde l’est, même les personnes qui croient aux contes de fée. »


No-Man - Returning Jesus


« Ce sentiment de déconnexion que les gens ont avec Internet est vraiment inquiétant. C’est très facile maintenant pour un gamin d’obtenir tout ce qu’il souhaite sans sortir de sa chambre. Il peut discuter avec ses amis, jouer avec eux, télécharger de la musique, de la pornographie, etc. et je crois qu’il y a une tendance naturelle chez l’être humain à devenir passif. La technologie nous donne cette possibilité. On peut facilement devenir oisif. Pour moi, il y a une tendance croissante à s’isoler, à vivre à travers les univers virtuels. Ce n’est pas bon. »



« Pour élaborer un album, le fait de ne pas savoir lire ou écrire la musique n’est donc pas un obstacle insurmontable. »


A la question : « Te sens-tu plus un auteur ou un musicien ? », Steven Wilson répond : Oh… un auteur. Bon, c’est un grand mot évidemment, mais si par auteur tu entends quelqu'un avec une idée en tête qui implique de la musique, des textes, une histoire, un script, des photos, le tout avec une grande ambition alors oui… je me sens plus comme un réalisateur ou un auteur et moins comme un musicien. La musique n’est qu’une partie de l’ensemble.»

Steven Wilson - Perfect Life


Son actualité :



Recherches associées : Tim Burton, David Lynch, David Sylvian


En ce jour du 24 septembre, nous souhaiterons un joyeux anniversaire à Pedro Almodovar

Françoise Sagan  nous quittait le 24 septembre 2004.

lundi 21 septembre 2015

Leonard Cohen #04

21 septembre 1934

Ce qui me rapproche de lui :

LA LUNE


"La lune est de sortie.
J'ai vu la grande chose toute simple
quand je suis allé pisser un coup.

J'aurais dû la regarder plus longtemps.
Je suis un piètre amoureux de la lune.
Je la vois d'un seul coup et c'est fini
entre moi et la lune."


Son actualité :



Leonard Cohen annonce l'album live "Can't Forget :A Souvenir of the Grand Tour"


Concert Leonard Cohen "Old Ideas Tour : Le vieil homme et l'Amour"


Sa dernière réponse :

dimanche 20 septembre 2015

Henk Hofstede (The NITS)


20 septembre 1951


Ils ne sont pas surmédiatisés mais font partie intégrante de la scène pop depuis plus de trente ans. Ils aiment les Beatles, les Kinks et Beirut.

HENK, Le vieux loup hollandais.


Ce qui me rapproche de lui : 


"Vos chansons sont autobiographiques ? 


Pas toutes. Ce sont des histoires que j’imagine, d’autres qui m’arrivent ou que quelqu’un me raconte. Ça parle de mes désirs, de ce que je pense, de ce que j’attends, c’est très large.





Recherche associée :

Nits, quarante ans de singularité


Henk Hofstede (Nits) over roem



mardi 16 juin 2015

Billy Idol

Ce qui me rapproche de lui :


"If people here don't want to believe, then they can leave me alone. I don't have to try – but I want to, I want to. I've got a lot of spite against England but I've got a lot of love as well. Deny it to me and I don't need you. It's as heavy as that."
Last night a little dancer came dancin' to my door
Last night a little angel came pumping on the floor
She said "Come on baby I got a license for love
And if it expires pray help from above"
Because

In the midnight hour she cried- "more, more, more"
With a rebel yell she cried- "more, more, more"
In the midnight hour babe- "more, more, more"
With a rebel yell- "more, more, more"
More, more, more
....
 



jeudi 30 avril 2015

Jacky

30 avril 1948

Ce qui me rapproche de lui :

"Oui, j'ai toujours été fan de musique..."

"Ce n'est pas péjoratif de faire des émissions pour les enfants, ils sont pas idiots quand même ! Ils sont quelque fois beaucoup plus intelligents que certains adultes, surtout ceux qui écoutent du rock 'n' roll."

Sa biographie :

souvenirs de gainsbourg à dorothée

« Mes proches et ceux qui le sont moins me disent toujours que j'ai eu - et ai encore - un parcours atypique. Ont-ils raison, ont-ils tort ? Peu importe, ils m'ont mis la puce à l'oreille. Et ça gratte ! .. »  En savoir +

lundi 6 avril 2015

Daniel Prevost & Jacques Balutin

Ce qui me rapproche de lui :

"Je suis mon petit bonhomme de chemin. Je ne fais pas de morale. Je me protège au maximum du maximum... Et si j'évolue, c'est en moi-même, dans mon petit voyage intérieur."

Ce qui me rapproche de lui :

"Si vous n'avez pas d'étiquette, vous ne travaillez pas, et une fois que vous l'avez, il faut surtout ne plus bouger." En bon artisan, Jacques Balutin est lucide. Le rire est un euphorisant, tant pis si cela est péjoratif pour ceux qui boudent leur plaisir. "Cela devrait être remboursé par la Sécurité sociale", dit-il en s'esclaffant.

Leur actualité :



Du 15 Janvier au 30 avril 2015


De : Neil Simon
Mise en scène :
Pierre Laville
Avec :
Benjamin Boyer, Bérangère Gallot, Daniel Prévost, Jacques Balutin

Willie Clark (Daniel Prévost) et Ted Lewis (Jacques Balutin), un des plus célèbres duos d’humoristes que l’Amérique ait connus, ont triomphé pendant de longues années… Lire la suite.



Leur dédicace :




mardi 24 mars 2015

Jean-Pierre Coffe

24 mars 1938

 Ce qui me rapproche de lui :

« Je suis en empathie avec les gens. » 

« Je suis entier, passionné, impulsif, mais je sais être gentil et sociable ! »


Son actualité :

Présentation de l'éditeur : Jean-Pierre Coffe : tout le monde le connaît, mais personne ne le connaît vraiment. Il se dévoile ici, à travers ses mémoires, avec une incroyable sincérité. C’est un homme généreux, enthousiaste, infatigable, mais c’est aussi un homme blessé. De son enfance entre un père tué au début de la guerre et une mère qui ne l’aimera jamais assez, de l’aveu d’une paternité malheureuse jusqu’à la consolation des jardins et des potagers, il n’oublie rien. Il raconte, parfois dans les larmes, parfois dans un rire qui le réconcilie avec l’existence. Derrière le masque du trublion médiatique, apparaît le visage d’un homme souvent seul, mal-aimé, trahi, mais toujours fidèle et prodigue en amitiés. Restaurateur parisien à la mode, meneur de revue, arpenteur du terroir français, militant du goût, ami de Jean Carmet, Jean-Claude Carrière, Miou-Miou, Jean Teulé, ou Michel Drucker, chacune de ses vies renaît l’une après l’autre. Les voici toutes assemblées pour n’en former qu’une. Une vie de Coffe ‑!  En savoir +

Sa dédicace :


lundi 26 janvier 2015

Gonzague Saint Bris

26 janvier 1948

Ce qui me rapproche de lui :



"Lors de mes vagabondages dans les verdures éternelles j’avais l’impression de lire l’univers et la forêt était pour moi la plus belle des bibliothèques".
"L'absence ne serait-ce que ce tissu flou de bouffées de présence qui vous reviennent par morceaux déchirés et uniques, par bribes détachées les unes des autres et appartenant pourtant à une même étoffe ?. .. .. . Quand quelqu'un est parti, ce qui s'impose, ce sont les souvenirs de ces instants qui paraissent intacts parce que sculptés dans le Temps, arrêtés et encore ciselés par le moment qui bouge".
Extraits
Sa dédicace :



Merci à Anne-Laure

Recherche associée :
Paris, éditions du Rocher, 2002
 Présentation de l'éditeur :

« Comment l'âme humaine se coule-t-elle dans l'encre d'un stylo pour en imprimer noir sur blanc les mouvements les plus intimes ? » Pour le savoir, il fallait pénétrer dans l'antre de l'écriture. De 1981 à 2001, Trente-deux écrivains, à qui l'auteur a envoyé un questionnaire, ont entrouvert les portes de l'atelier des merveilles : Françoise Sagan, Eugène Ionesco, Jean d'Ormesson, Patrick Modiano, Yann Queffélec Vladimir Jankélévitch, Patrick Poivre d’Arvor,  Gonzague Saint Bris, Eric-Emmanuel Schmitt, Philippe Sollers,  etc.
Voici trente-deux portraits d'écriture où se disent à la fois la vérité, les pudeurs, le génie, les blessures. Réponses apportées aux mêmes questions posées à chacun, composant un album émouvant et riche où s'inscrit le visage des êtres d'exception…"

L'auteur :


Elisabeth Reynaud est écrivain. Elle a publié des biographies (Thérèse d'Avila ou Le Divin PlaisirJean de la Croix, fou de Dieu), un roman (Le Chevalier de lumière) et des essais. Elle prépare aujourd'hui un second roman et des carnets de voyages.