mercredi 17 août 2016

Jean-Yves Jouannais


17 août 1964

Ce qui me rapproche de lui :



Les passages de la fin du livre, plus concrets, sur l’immaturité, montrent les aspects de l’idiotie auxquels peut mener la surenchère de l’indéfendable. Elle s’y révèle dans sa pratique bien moins révolutionnaire que dans sa théorie :

« l’immaturité est une décision, la marque et le résultat d’une option politique et sexuelle, en l’occurrence anarchiste et pornographique ».

Ce qui donne concrètement une apologie de l’alcoolisme :

« l’ivrognerie n’est pas une expression anecdotique de l’immaturité dans le champ de l’art. D’abord parce que l’alcoolisme relève d’un comportement social et trivial ».

Ou de l’autosatisfaction :

« L’artiste moderne peut ne savoir rien faire et désirer le faire savoir ».

Ou de la misère sexuelle :

« vite fait, plus ou moins bien fait, une décharge, un coup, quelque chose qui se fait parce qu’on est là, et dont on jouit salement, ravi de n’avoir pas eu à réfléchir, d’avoir fait l’économie de penser »…


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